rp intro - Naoki

Admin Messages : 77 Date d'inscription : 19/02/2011 Age : 42

Les rues étaient très animées, il semblait que des évènements troublants se déroulaient non loin, vers une place surpeuplée où les gens s'agitaient en tous sens.

Un jeune garçon d'une dizaine d'années semblait plus paniqué que les autres au milieu de ce tumulte et cherchait du regard quelqu'un qui pourrait lui venir en aide.

Avisant un jeune homme aux étranges yeux, il résolut de tenter se chance avec lui et s'approcha, le souffle court.

"Sire.... Je vous en supplie.... J'ai besoin d'aide. Ma maman, elle est tombée là-bas et le cheval qui nous tire le chariot s'est emballé, personne n'arrive à le maîtriser. Pouvez-vous m'aider?"

Le garçon regardait Naoki avec des yeux suppliants et craintifs, la crainte que l'homme l'envoie paître ou ne puisse simplement pas l'aider.

Noki, en tant qu'écuyer, logiquement, tu connais bien les chevaux donc, tu devrais pouvoir aider à résoudre ce problème d'une façon ou d'une autre.

Messages : 32 Date d'inscription : 23/03/2011 Age : 30

Bien sur. Le jour où j'arrive, c'est la fête au village... Génial. Enfin, je dis la fête, mais ça se trouve, c'est un meurtre affreux, ou un truc dans le genre... Bref, de toute façon, aujourd'hui ce n'est pas ma priorité. Eh oui, la vie de vadrouilleur, c'est bien beau, mais au bout d'un moment, eh bien... L'argent vient à manquer.

Mon but premier, aujourd'hui, était donc de trouver un emploi. Même si je suis écuyer de "formation", un poste de serveur dans une taverne miteuse m'irait très bien, tant que ça paye...

Sur ce, un petit vient me voir, les yeux pleins de larmes. Il avait l'air d'avoir peur. Peur de quoi? Ou plutôt de qui? De moi? J'ai bien vu que, malgré l'ambiance étrange, les gens me regardent bizarrement... Peut être mes yeux. Quand même, c'est pas une raison. Bah, c'est pas grave, de toute façon, un jour, tous me vénéreront. Quand exactement, ça reste à voir...

Voilà que le petit me parle. Enfin, il essaie. Il est même limite sur le point de pleurer. Ce que j'aime pas les gosses... Mais bon, ce qu'il dit m'intéresse, et ça pourrait m'aider à me faire connaître. J'ai entendu cheval, malgré son accent bizarre, et c'est le domaine dans lequel je suis le meilleur.

"Amène moi là bas, je vais voir ce que je peux faire. Et arrête de me dévisager comme ça."

Qu'on me regarde, je veux bien, après tout, je suis beau et je le sais, mais je n'aime pas qu'on me dévisage.

Bon, ce cheval. Vraiment remonté. Allez, on fait le truc habituel... Se mettre à côté, se coller à lui, lui poser une main sur le flanc. Ça le rassure. Quand il est un peu plus calme, lui murmurer des mots à l'oreille, calmement, d'une voix douce et sans ac coups. Bon, ça prend un peu plus longtemps que d'habitude, mais ça marche presque toujours. Mais j'ai jamais vu un cheval aussi... Effrayé, c'est le mot. Je me retourne donc vers la mère, l'aide rapidement à se lever, puis me tourne vers le petit.

"Qu'est-ce que vous lui avez fait à ce cheval? Jamais il ne devrait paniquer comme ça, il lui faut donc une bonne raison."

Je veux bien aider, mais il y a des limites quand même.

Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2011 Age : 36

Le cheval ruait encore, malgré de nombreux hommes qui essayait de le retenir. Il ne paraissait pas se calmer, au contraire, cela en devenait désespérant.

La jeune femme leva ses yeux de velours vers le jeune homme, le regard plein de remerciements. Elle était blessée au front et saignait, mais cela n’avait pas l’air de l’inquiéter outre mesure, même si cela tachait sa robe de brocart. Elle semblait plutôt inquiète, regardant son cheval, puis son fils, qui n’était guère loin. Puis, son regard se posa de nouveau sur l’homme, un regard, cette fois, plein d’angoisse.

« Je ne le sais, Sieur. Je venais juste de pénétrer sur la place qu’il a commencé à ruer sans que nous sachions pourquoi. »

Elle posa une main sur son front et la ramena devant ses yeux. Le sang.. Elle eut un vertige et dut s’asseoir pour ne pas tomber. Le petit garçon se précipita vers elle, les yeux brillants de larmes et regarda le jeune homme près d’eux.

« Je vous en prie, aidez ma maman .»

Le cheval, quand à lui, ne s’était toujours pas apaisé. Les hommes du coin n’en pouvait plus d’essayer de le retenir et certains avaient même déjà abandonnés pour aller se désaltérer en taverne.

Ca se complique. Naoki, tu te retrouves devant un choix à faire : vas-tu t’occuper de la jeune femme qui semble plutôt mal en point, ou vas-tu d’abord essayer de calmer le cheval fou ? A toi de décider.

Messages : 32 Date d'inscription : 23/03/2011 Age : 30

Ça n'a pas marché cette fois. Enfin, pas complètement. Le cheval est plus calme, mais pas assez pour être vraiment apaisé. Je vais devoir m'en occuper, sinon un vrai drame va se produire... Car pour l'instant, ce qu'il y a eu, c'est rien du tout. Une petite coupure au front. Même si ça à l'air grave, ça ne l'est pas. C'est juste que le sang impressionne certaines personnes. Le plus important, pour l'instant, c'est donc de calmer le cheval. Il n'a pas pu s'énerver comme ça tout seul, malgré ce que dit la femme. Et il ne se calmera pas seul non plus... J'ai l'air d'être le seul intéressé par cet animal, les autres hommes ont abandonné. C'est justement là le plus incroyable quand on connaît les chevaux. On ne peut jamais être totalement maître d'eux, et donc on est en constante évolution pour prouver le contraire. Mais là, quelque chose me gêne...

"Est-ce que certains d'entre vous, oui, vous, attablés à la taverne, pourraient m'aider? J'ai besoin qu'on enlève le chariot du cheval pour le calmer."

Allez, c'est parti, la plupart qui se récrient que c'est dangereux de le laisser en liberté, sans attaches. Au contraire, il se sent enfermé avec tous ces liens accrochés à lui. C'est comme si quand on est énervé on vous entrave les poignets. Vous vous sentiriez mieux avec ou sans? Mais bon, s'ils sont trop bêtes pour comprendre ça, je vais pas prendre la peine de leur expliquer ça, et courir le risque de recevoir un coup de sabot.

"Faîtes le et c'est tout. Si quelqu'un est vraiment en danger, de toute façon, ce sera moi, puisque je suis le plus près du cheval. Donc détachez le, moi je ne peux pas, si je le lâche il va ruer."

Faut être ferme parfois dans la vie, et mon regard noir a du les forcer à m'obéir. Que j'aime cette sensation de pouvoir... Mais bon, là maintenant, il faut se concentrer sur l'animal. On recommence les manœuvres de tout à l'heure, sauf que cette foi son lui fait faire des ronds en même temps. Comme ça il voit qu'il est libre, qu'on ne veut pas l'enfermer. Ça va mieux, mais il tremble toujours un peu.
C'est le moment de jeter un coup d'oeil à la mère. Elle paraît de plus en plus pâle, et les hommes sont retournés boire. Ou se cacher, c'est aussi possible. De plus en ples pâle, et de plus en plus de sang qui goutte de son front...

"Eh, petit! Va t'occuper de ta mère! Elle a pas l'air bien. Vas-y avant que..."

Qu'elle quoi? Meure, tombe dans les pommes? Après tout, qu'est-ce que j'en ai à faie de cette femme? Ça me gênerai qu'elle meure, mais sans plus. Après tout, je suis venu là pour trouver un travail, pas pour sauver tout le monde...

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